Café Coquin : dans ce bar les clients peuvent commander un café et une fellation

Un projet sévèrement burné

C'est à un certain Bradley Charvet, PDG de Facegirl une entreprise spécialisée dans les services érotiques, que l'on doit ce concept qui promet de changer à jamais le quotidien des Genevois.

Alors bien sûr les "salons" proposant toutes sortes de prestations sexuelles (accompagnées d'un café) existent déjà dans certains nombres de pays comme la Thaïlande d'ailleurs réputée pour cela, en revanche, ce sera un première en Suisse.
L'idée de ce café très coquin est à la fois simple et redoutablement efficace :

• vous sélectionnez votre hôtesse sur une tablette tactile (et accessoirement votre café)
• vous vous installez confortablement au bar
• et vous laissez faire la demoiselle tout en essayant de ne pas vous brûler les doigts avec votre café sous l'effet de quelques spasmes involontaires

Ce café coquin devrait également faire snack et proposer des sandwiches et même quelques gourmandises pâtisseries.

Côté hôtesses, on peut s'attendre à un vaste choix pour mieux répondre à toutes les fantaisies des clients.
On peut d'ailleurs sûrement s'attendre à quelques cougars car après tout, grand-mère sait faire un bon café !

Une étude de marché très couillue

D'après des études très sérieuses, les hommes seraient plus efficaces au travail s'ils ont été "satisfaits" dans la matinée. Voilà qui est dit !

Partant de ce constat il paraît évident qu'un "café pipe" ne pourrait donc avoir qu'une bonne incidence sur l'économie du pays tout entier.
En plus un employé heureux est un employé efficace non ?

Alerte proxénétisme !

Si l'on demande à Bradley Charvet de définir son activité sur le plan légal, il parle de simple salon de massage.
C'est la condition pour ne pas enfreindre la loi sur la prostitution, le débit de boissons, l'hébergement et le divertissement.

Mieux vaut rester dans les clous lorsque l'on est dans le collimateur de la Brigade de lutte contre la traite des êtres humains et la prostitution illicite.
Sur le plan administratif, ouvrir un bar à hôtesse est aussi simple que quelques formulaires à remplir. Une inscription des "filles" auprès de la police en tant que prostituées et une autorisation du Service du Commerce et c'est dans la boîte.

Quand on questionne Bradley Charvet sur un éventuel "café cuni" à l'attention des dames donc, l'homme d'affaires se montre ouvert d'esprit et équitable. Il y réfléchit.