De nos jours, les rencontres ressemblent de plus en plus à un parcours du combattant, avec ses épreuves, ses pièges et ses moments de doute. Les hommes, en particulier, paraissent perdus et décontenancés face à une gent féminine dont ils peinent à décoder les attentes.
Tout serait tellement plus simple s’ils pouvaient, comme Mel Gibson dans le film de Nancy Meyers, "Ce que veulent les femmes" (2000), entendre les pensées de ces dernières.
Fini de bredouiller, adieu les faux pas ! Les hommes sauraient quoi dire, quoi faire et quand. Ils comprendraient les besoins des femmes et y répondraient de manière adaptée.
Malheureusement dans la vraie vie ce n’est pas possible, du moins pas encore...
Ayant eu l’opportunité d’évoquer le sujet avec plusieurs représentantes de la gent féminine, j’ai noté que celles-ci exprimaient bien souvent une attente toute particulière dont les hommes ont rarement conscience : celle d’être choisies.
C’est d’ailleurs ce que Shmuley Boteach souligne dans son livre Kosher Lust: Love Is Not the Answer (Gefen Publishing House, 2014).
Auteur de près d’une trentaine de livres, animateur de talk shows, celui qui est surnommé « America’s Rabbi » aux Etats-Unis tient un raisonnement aussi surprenant qu’intéressant.
Une femme ne veut pas seulement être aimée avance-t-il (je vous entends vous exclamer « quoi ??? », mais poursuivez tout de même votre lecture).
Si elle voulait seulement être aimée, quelle meilleure source d’amour pourrait-elle trouver que ses parents ?
Après tout, ceux-ci prodiguent un amour infini et inconditionnel, en tout temps et en toute circonstance.
Ce qu’elle recherche, c’est être appréciée pour ce qu’elle est, ses qualités et ses défauts, ses goûts et ses choix et être distinguée des autres femmes aux yeux d’un homme. Dans cette optique, l’expression « élue de son cœur » prend tout son sens.
Forts de ce constat, nous allons voir qu’en matière de rencontre, pour répondre à ce besoin, c’est à l’homme de prendre l’initiative.
Dans une soirée ou dans la rue, c’est en effet à l’homme d’initier l’interaction.
Lorsqu’il voit une femme à son goût, il lui incombe de faire le premier pas. Pour ce faire, il dispose globalement de deux options : indirectement ou directement.
La première consiste à utiliser un élément du contexte pour engager la conversation comme par exemple une remarque sur le métro qui tarde à venir, une question sur les lieux où ils se trouvent ou sur le film qui va bientôt commencer.
La seconde consiste à dire ouvertement et sans détour à une femme qu’elle lui plaît, en précisant, avec des éléments concrets, ce qu’il a apprécié : un sourire, un style vestimentaire, le livre qu’elle tient à la main etc.
Tout d'abord, parce que de cette manière, il lui montre que c'est elle qu'il choisit et qu'il distingue des autres femmes. En outre, il assume pleinement son rôle. Aborder une femme n’est pas naturel, c’est un acte chargé d’enjeux ce qui en rend la tâche d’autant plus ardue. En agissant ainsi, un homme fait la preuve de ses qualités et, tout d’abord de son courage et de sa force. Car dans cette entreprise, il s’expose à un refus, Madame étant libre de déterminer si l’individu qui lui adresse la parole mérite qu’elle lui donne une chance.
L’homme prouve ainsi qu’il a les épaules assez solides pour encaisser une éventuelle réponse négative. Cette solidité est bien souvent interprétée comme un gage de sécurité pour une femme, qui attend d’un homme qu’il soit un soutien en cas de situation difficile.
Il démontre, par ailleurs, l’authenticité de son intérêt. S’il ose sortir de son cadre de confort et surmonter ses peurs, c’est bien que celui-ci est sincère. Même s’il s’agit d’une démarche difficile et hasardeuse (essuyer un refus n’est jamais agréable), il est prêt à courir le risque tant il a envie de connaître cette femme qu’il vient d’apercevoir.
Naturellement, une femme peut, elle aussi, exprimer le fait qu’un homme lui plaît mais elle le fait le plus souvent de manière discrète et diffuse : un regard légèrement appuyé, une remarque en apparence anodine…
Il s’agit en fait d’une incitation adressée à l’homme afin qu’il prenne l’initiative et engage l’échange. Dans tous les cas, c’est à Monsieur d’agir et d’assumer l’interaction.
Qu’entend-on par « assumer l’interaction » ? Cela signifie qu’une fois le premier contact établi, c’est à l’homme d’impulser et de mener l’échange : se présenter, poser des questions, faire des traits d’humour...
Non pas qu’une femme ne puisse le faire, mais en laissant l’homme jouer ce rôle, elle lui donne la possibilité de démontrer ses qualités tout en appréciant les ressources qu’il a en lui.
Si l’échange est concluant, c’est à nouveau à Monsieur de se jeter à l’eau, de proposer un rendez-vous et de demander le numéro de téléphone de Madame.
Mais il doit le faire en montrant que c’est elle qu’il a choisie, elle qui s’est démarquée à ses yeux des autres femmes.
Pour ce faire, il est important qu’il cite ce qu’il a aimé :
J’ai apprécié notre échange, ton humour, ta gentillesse, ton style…
et j’aimerais qu’on se revoie
En revanche, s’il n’y a pas eu un début d’alchimie, c’est que Madame n’est pas intéressée. Dans ce cas, ce n’est pas la fin du monde, les deux personnes n’étaient pas faites pour être ensemble, tout simplement.
Toutefois, il peut être tentant pour un homme de se dire qu’en insistant il montrerait davantage son intérêt et qu’il finirait par la faire changer d’avis.
Ce raisonnement est malheureusement bien souvent illusoire. Si Madame dit non…c’est non et il convient de respecter son choix.
Si Madame consent à un premier rendez-vous et que celui-ci en entraîne d’autres, se met en place un rapport de séduction où beaucoup de choses se jouent. Un homme pourrait penser que, si elle a accepté de le revoir, le plus dur est fait. Mais il n’en est rien. Elle a juste accepté de le connaître davantage et de se laisser découvrir.
Il lui incombe de continuer à manifester son intérêt et son envie d’être avec elle. Tel le prince volant au secours de sa princesse en son donjon, un homme devra parfois surmonter les difficultés qu’une femme mettra à dessein sur son chemin. S’il renonce en cours de route, préférant une conquête plus facile, elle se dira que son intérêt était probablement factice, ou du moins trop faible.
On voit l’importance de ne pas se laisser désarçonner. Pour les raisons évoquées ci-dessus (force et sincérité), mais également parce que lorsqu’un homme fait la cour à une femme, cela la rassure en lui renvoyant une image positive d’elle-même. Se sentant appréciée pour ce qu’elle est et malgré les embûches, distinguée des autres, une femme peut baisser la garde, commencer à s’ouvrir et envisager de débuter une relation qui s’annonce épanouissante.
Mais si Madame préfère ne pas donner suite et l’exprime clairement, inutile d’insister.
Nous venons de voir qu'il est essentiel qu'un homme fasse le premier pas et mène l'interaction. Il répond ainsi au besoin d'une femme de se sentir choisie tout en démontrant son courage et l'authenticité de son intérêt.
Expliqué ainsi, séduire une femme peut paraître relativement simple. Cependant, aborder une fille croisée dans la rue ou dans une soirée suppose une certaine technique qui n'est pas innée. La bonne nouvelle c'est que cela s'apprend et se travaille.
Vous pouvez certes vous plonger dans les livres, mais travailler avec un coach reste la meilleure façon d'identifier vos erreurs et de progresser pour gagner en confiance.
N'hésitez pas ! Il suffit parfois d'une seule session d'1h30 pour débloquer un malaise et vous permettre enfin de séduire les femmes qui vous plaisent tout en restant vous-même.
Thomas est coach en développement personnel et professionnel et se passionne notamment pour les relations hommes-femmes.
Plus d'information sur son site improveyourlife-coaching.com